"Hélas! on voit que de tout temps Les petits ont pâti des sottises des grands."

La poésie est le miroir brouillé de notre société. Et chaque poète souffle sur ce miroir: son haleine différemment l'embue.

Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l'obéissance il assure l'ordre; par la résistance il assure la liberté.

Nous n'aurons jamais trop de ces fiers esprits qui jugent, critiquent et résistent. Ils sont le sel de la cité.

La société est composée de deux grandes classes : ceux qui ont plus de dîners que d'appétit, et ceux qui ont plus d'appétit que de dîners.

Il faut savoir être citoyen, c'est-à-dire "faire de la politique". Certes, en faire c'est courir le risque de se tromper ; mais ne pas en faire c'est être sûr de se tromper.

Si la pauvreté est la mère des crimes, le défaut d'esprit en est le père.

L'homme est incapable de vivre seul, et il est incapable aussi de vivre en société.

Il n'y a de société vivante que celle qui est animée par l'inégalité et l'injustice.

Ce n'es pas tuer l'innocent comme innocent qui perd la société, c'est de le tuer comme coupable.

L'amour, tel qu'il existe dans la société, n'est qu'échange de deux fantaisies et le contact de deux épidermes.