"Le seul acte intellectuel authentique, c'est l'invention."

D'où vient l'imaginaire, sinon de pays que nous ne connaissons pas encore ?

Lire ressemble à regarder l'horizon. D'abord on ne voit qu'une ligne noire. Puis on imagine des mondes.

Où l'on fait appel au talent, c'est que l'imagination fait défaut.

Le nez du public est son imagination. C'est par là qu'on peut en tout temps le mener.

Il n'est nullement irrationnel d'imaginer que, dans une existence future, nous puissions considérer cette vie comme un songe.

Entre nos mains, la boîte-ordinateur contient et fait fonctionner, en effet, ce que nous appelions jadis nos « facultés » : une mémoire, plus puissante mille fois que la nôtre ; une imagination garnie d'icônes par millions.

L'un des rôles du roman, c'est de réinventer le monde, et notre monde d'aujourd'hui a drôlement besoin d'être réinventé.

Le bonheur paisible émousse les passions et engourdit l'imagination.

Dominer le langage, c'est apprendre à penser, et de surcroît, c'est une manière de développer la sensibilité, l'imagination, l'esprit critique.

Pour donner libre cours à sa fantaisie, à son imagination, l'écrivain doit ouvrir les portes à tout ce qui sourd en lui, démons compris.