"Et s'ils s'embrassaient, ce n'était que du regard." Auteur : Stefan Zweig Amour Sur le même sujet Il l'aimait avec ses doutes, son désespoir, il l'aimait depuis le plus sombre de lui-même, au coeur de ses lignes de faille, dans la pulsation de ses propres blessures. Il l'aimait avec la peur de la perdre, tout le temps. La relation amoureuse peut-être se réduisait à ce déséquilibre : dès lors qu'on voulait quelque chose, dès lors qu'on attendait, on avait perdu. Je sais bien que c'est ta mère, mais c'est tout de même beau, un amour comme ça. Ca finit par vous faire envie... Y aura jamais une autre femme pour t'aimer comme elle, dans la vie. Ca, c'est sûr. Qu'est-ce donc que l'amour sinon une oeuvre d'imagination ? Je commençais cependant à m'éveiller à l'idée qu'il ne suffisait pas d'aimer mais qu'il fallait aussi apprendre à aimer. Pour aller plus loin L'amour se nourrit de miettes, de bribes, de soupirs, l'amour n'a pas besoin de preuves, l'amour fait feu de tout bois et se gave d'illusions. L'amour sait s'armer de patience, sans larmes et sans exigences. Alors j'ai pensé que ma vie n'aurait plus jamais de sens si elle devait être privée de cet homme, j'ai pensé que jamais plus je ne pourrais rire, ni parler, ni marcher, si cet homme devait me quitter. Le risque, ce n'est pas que je ne t'aime pas assez, c'est que je t'aime trop. Aujourd'hui j'aime un homme dont la trajectoire a étrangement percuté la mienne (ou plutôt l'inverse) à la fois si semblable et si différent de moi, dont l'amour innatendu, dans le même temps me comble, me renverse et me renforce...