"Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j'attends."

Qu'est-ce donc qu'oublier, si ce n'est pas mourir?

Ce qui est effrayant dans la mort de l'être cher, ce n'est pas sa mort, c'est comme on en est consolé.

Mourir pour une cause ne fait pas que cette cause soit juste.

Nous mourons, quand il n'y a plus personne pour qui nous voulons vivre.

Les vieillards meurent parce qu'ils ne sont plus aimés.

Si je parle d'un homme, il sera bientôt mort. Si je parle du temps, c'est qu'il n'est déjà plus.

Il est de la vieillesse comme de la mort. Quelques-uns les affrontent avec indifférence, non pas parce qu'ils ont plus de courage que les autres, mais parce qu'ils ont moins d'imagination.

L'homme peut aimer son semblable jusqu'à mourir ; il ne l'aime pas jusqu'à travailler pour lui.

Nos morts continuent à vieillir avec nous.

La mémoire et l'habitude sont les fourriers de la mort.