"On ne meurt point, on change seulement De forme en autre, et ce changer s'appelle Mort, quand on prend une forme nouvelle […]"

Nos morts continuent à vieillir avec nous.

La mémoire et l'habitude sont les fourriers de la mort.

Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre ! Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés.

Qu'est-ce donc qu'oublier, si ce n'est pas mourir?

Ce qui est effrayant dans la mort de l'être cher, ce n'est pas sa mort, c'est comme on en est consolé.

Une patrie se compose des morts qui l'ont fondée aussi bien que des vivants qui la continuent.

Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire, Et dérober au jour une flamme si noire […]

Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j'attends.

Si je parle d'un homme, il sera bientôt mort. Si je parle du temps, c'est qu'il n'est déjà plus.

Il est de la vieillesse comme de la mort. Quelques-uns les affrontent avec indifférence, non pas parce qu'ils ont plus de courage que les autres, mais parce qu'ils ont moins d'imagination.