Un ami te déçoit ? Il cesse d'être ton ami. Le pays te déçoit ? Il cesse d'être ton pays. Et comme tu as la déception facile, tu finiras par te retrouver sans amis, sans patrie.

"Un ami te déçoit ? Il cesse d'être ton ami. Le pays te déçoit ? Il cesse d'être ton pays. Et comme tu as la déception facile, tu finiras par te retrouver sans amis, sans patrie."
Auteur : Amin Maalouf

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La politique vue avec la perspective d'un intellectuel diffère beaucoup de la pratique. Dans un cas, c'est un exercice de la pensée critique, dans l'autre une lutte pour le pouvoir.

La politique est un passage obligé pour changer une société.

Définir un individu par son appartenance à une nation, c'est une forme extrême de bêtise.

Un régime civil et représentatif, né d'élections libres, soutenu par la loi et contrôlé par la liberté de la presse, même corrompu et inefficace, sera toujours préférable à une dictature.

Pour aller plus loin

Tout homme a le droit de partir, c'est son pays qui doit le persuader de rester - quoi qu'en disent les politiques grandiloquents.

Le pays dont l'absence m'attriste et m'obsède, ce n'est pas celui que j'ai connu dans ma jeunesse, c'est celui dont j'ai rêvé, et qui n'a jamais pu voir le jour.

Je suis né dans une planète, pas dans un pays.

Quand on s’en remet à une personne, à un leader, on se déresponsabilise. On est tous dans le même bateau… On veut tous quelqu’un qui répare les choses, mais on va devoir résoudre les problèmes ensemble.

Le message, clair et limpide, reflétait parfaitement ce que pensait Barack au fond de lui : voter donnait du pouvoir. Si vous vouliez que les choses changent, vous ne pouviez pas rester chez vous le jour des élections.